L’OKAJU appelle tous les acteurs à agir contre la guerre, l’exploitation et les violences faites aux enfants.
L’OKAJU appelle tous les acteurs à agir contre la guerre, l’exploitation et les violences faites aux enfants.
Les 22 et 23 septembre, Bruxelles a accueilli la rencontre annuelle des institutions d’ombudsman du Benelux. Ce rendez-vous est bien plus qu’un simple échange de bonnes pratiques : c’est un moment clé pour réfléchir ensemble aux défis communs et renforcer la coopération entre le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas. Pour l’OKAJU, cette dynamique régionale est essentielle pour faire avancer les droits des enfants et des jeunes dans un contexte européen en constante évolution.
Parmi les sujets phares, le droit à l’erreur a suscité de vifs échanges. Ce principe, de plus en plus reconnu dans le droit administratif, vise à protéger les citoyen·ne·s contre des sanctions injustes lorsqu’ils commettent des erreurs de bonne foi dans leurs interactions avec les autorités publiques — qu’il s’agisse de remplir un formulaire, de transmettre une information ou de suivre une procédure administrative. Pour les institutions d’ombudsman, il ne s’agit pas seulement d’un concept juridique, mais d’un levier essentiel pour rétablir la confiance entre les citoyen·ne·s et l’administration. Comment définir une erreur ? Dans quels cas peut-on l’excuser ? Les réponses ne sont pas simples, mais une chose est sûre : une approche humaine, individualisée et proportionnée est indispensable. Le groupe a décidé de poursuivre la réflexion sur ce sujet lors des prochaines rencontres.
Enfin, les discussions ont mis en lumière les défis transfrontaliers, bien connus dans la région Benelux. Travailler dans un pays, vivre dans un autre, scolariser ses enfants au-delà des frontières : ces situations sont de plus en plus fréquentes, mais elles s’accompagnent souvent de complications administratives, notamment en matière de sécurité sociale ou de pensions. Les institutions d’ombudsman sont en première ligne pour aider les citoyen·ne·s à naviguer dans ces méandres. Ensemble, elles s’engagent à trouver des solutions concrètes pour simplifier les démarches et mieux répondre aux besoins des personnes concernées.
Pour l’OKAJU, cette rencontre est une belle démonstration de ce que la coopération internationale peut apporter : une vision partagée, des échanges riches, et surtout, un engagement commun pour défendre les droits et améliorer le quotidien des citoyen·ne·s, jeunes et moins jeunes.
Droit à l’erreur, frontières et médiation : le Benelux en action
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