En ce qui concerne les comportements à risque, l’OKAJU rend attentif à l’importance de la protection des enfants contre les violences et autres préjudices en milieu numérique. Dans son rapport annuel 2024, l’OKAJU constate que différentes populations sont particulièrement à risque, comme les enfants en protection de remplacement et les enfants de milieux défavorisés.
La littérature scientifique présente un lien statistique entre pauvreté et exposition des enfants à la violence. La pauvreté, qu’elle soit vécue au niveau individuel (manque de ressources, instabilité familiale) ou dans l’environnement (quartiers défavorisés), augmente le risque de subir différentes formes de violence (physique, psychologique, négligence, victimisation communautaire). La pauvreté n’est pas la cause unique, mais joue un rôle d’accélérateur, renforçant la vulnérabilité, en interaction avec d’autres facteurs de risque (isolement, santé mentale parentale, discrimination).